Qu’il survienne après une longue maladie ou de façon soudaine, le décès d’un être cher est une épreuve extrêmement bouleversante. Pourtant, de nos jours, il faut faire presque comme si de rien n’était, le temps du deuil ne doit plus se voir. Ainsi, il est difficile de savoir comment prendre ce temps particulier. Nos conseils pour surmonter un deuil familial.
Se donner du temps
Il est vrai que la séparation définitive avec un proche est une étape très choquante, surtout lorsqu’il s’agit de la mort d’une mère, d’un père ou d’un enfant. C’est pourquoi, pour surmonter son deuil, il est important de se donner du temps. En effet, le temps ne guérit pas absolument la souffrance vu que c’est encore difficile d’accepter la situation. Et d’ailleurs, pour se remettre à un décès d’un proche, certains individus vont attendre des années, d’autres quelques semaines seulement.
Quoi qu’il en soit, rien n’est plus réconfortant que de se réfugier auprès de sa famille réunie. En effet, prendre le souffle en passant du temps avec sa famille durant les vacances estivales peut faire du bien. On oublie petit à petit la douleur, la tristesse et le sentiment de désespoir. Ensuite, il sera facile de prendre enfin une décision importante pour reprendre le cours de sa vie et laisser derrière soi les remords.
Accepter d’être en deuil et exprimer ses émotions
Effectivement, le décès d’un être aimé engendre beaucoup de changements dans la vie d’une personne. Du point de vue émotionnel et psychologique, la perte d’un proche peut causer un sentiment de culpabilité ; de regrets ; de la colère contre soi ou contre les autres. Cette dernière peut se manifester par des gestes, par des mots blessants, etc. Bref, on peut ressentir un sentiment de désespoir et ainsi rejeter la faute sur ses entourages. Notamment, cela s’explique par le fait que l’impossibilité de revenir en arrière, est insupportable et incompréhensible.
Ainsi, afin de surmonter cette période aussi douloureuse, il faut accepter le fait d’être en deuil. C’est-à-dire, plutôt que de tenter de réprimer ses émotions, mieux vaut essayer de les nommer et de les comprendre. Pour ce faire, il convient d’accueillir ses émotions et de partager ce qu’on a sur le cœur.